Le parquet

Le revêtement du sol

Le parquet

Du bois sous les pieds

Rénovation d'une ferme villageoise avec des matériaux naturels et écologiques - Aclens Suisse

Selon la définition admise par les professionnels, le parquet est un revêtement en bois avec une couche d’usure minimale de 2,5 mm de bois brut. Rien à voir avec les revêtements mélaminés ou stratifiés qui n’ont de parquet que le nom : ceux-ci sont en effet généralement composés de papier kraft en multicouche (stratifié) ou d’un panneau de particules (aggloméré) recouvert d’une feuille de décor en résine mélamine. Les sols en vinyls sont quant-à-eux à base de plastique PVC. Ces revêtements synthétiques dégagent des composants toxiques (formadéhydes,…) et se recyclent difficilement.

Le parquet est fait généralement de bois durs, plus résistants à l’usure (chêne, hêtre, noyer, etc.). Les lames existent généralement sous trois formes: en bois massif et en deux ou trois plis.
Le bois massif a une durée de vie très longue car, comme il est épais, on peut le reponcer plusieurs fois. Il peut se clouer directement sur des lambourdes, mais par contre il n’est pas adapté au chauffage au sol car les lames non collées travaillent trop avec les écarts de température et d’humidité». Le parquet deux plis a la même esthétique finale que le bois massif mais il est composé de deux couches : sa couche d’usure en bois brut de 4, 6 ou 8 mm est contrecollée sur une lame de sapin de 8 mm. Idéal sur un chauffage au sol, ce parquet doit impérativement être collé sur une chape minérale ou tout autre support qui ne se déforme pas. Quant au parquet trois plis, il possède trois couches de bois, dont deux en sapin. Il est prévu pour une pose flottante, c’est à dire qu’il ne doit être ni collé ni cloué.

Choisir un parquet en vrai bois est certes meilleur pour la santé et l’environnement, mais son bilan écologique peut varier fortement selon la provenance du bois. Le label international FSC garantit une exploitation durable de la forêt et exclut les bois exotiques issus de déforestation illégale. La certification PEFC vise les mêmes objectifs mais elle est issue du monde de l’industrie du bois et n’est donc pas reconnue par les associations de protection de la nature. Le Certificat d’origine bois Suisse (COBS), décerné par Lignum (Economie suisse du Bois), atteste quant à elle la provenance purement helvétique de la matière première.

Le parquet en pratique

Plus résistant que le plancher, le parquet peut convenir à toutes les pièces. Grâce à un bonne huile, il supportera même les éclaboussures d’une salle d’eau. On évitera toutefois de le poser dans les cuisines ou les vestibules.
Le parquet traditionnel nécessite un certain savoir-faire, en particulier pour réussir des jolis motifs en chevrons. La pose de parquets flottants en revanche est à la portée du bricoleur avisé. On peut le poser sur un plancher ou une chape de maçonnerie. On intercale une couche amortissante, par exemple en fibre de bois. Côté entretien, les huiles végétales naturelles sont recommandées, car elles nourrissent profondément le bois tout en lui permettant de respirer.

Et encore

Pour aller plus loin

Les bonnes lectures

Les liens utiles

  • Lignum, Economie suisse du bois, certifie et encourage la construction en bois suisse .
  • Label FSC, le certificat international de gestion durable des forêts.

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